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Inter-amap
Tout ce qui concerne l'inter-amap
Semences de ferme interdites de facto
Paysans transformés en contrefacteurs
Le Sénat a voté à l'unanimité le 20 novembre 2013 une loi contre la contrefaçon qui s'applique aux semences et aux paysans (et plus tard, c'est sûr, aux jardiniers), transforme les paysans en contrefacteurs, et interdit de facto les semences de ferme.
Le lendemain, le Sénat en a remis une couche en votant un accord international sur le brevet qui fait à son tour de tout agriculteur qui utilise ses propres semences un délinquant dès que ses cultures sont contaminées par des gènes brevetés, et permet là aussi la saisie de sa récolte.
C'est gravissime !
Quand on regarde la discussion et les votes au Sénat, on se pince. 5 groupes de sénateurs sur 6 avaient repris l'amendement du collectif "Semons la biodiversité", excluant les semences et les paysans du champ de la loi contre la contrefaçon. Et puis tous l'ont retiré sur simple promesse qu'on en reparlerait plus tard, alors même que le texte de loi en train d'être voté criminalisait les paysans et permettait aux firmes de leur envoyer la police.
Un essai d'explication de ce qui vient de se passer, de ses conséquences et de son sens est ici :
Paysans transformés en contrefacteurs, semences de ferme interdites de facto
La bataille n'est pas finie : cette loi va repasser à l'Assemblée Nationale en Février. Une loi pour l'avenir de l'agriculture sera votée en janvier. Et un nouveau règlement européen des semences soumis en janvier au Parlement européen. A chacun d'agir pour que les élus se réveillent ou se ressaisissent.
A nous aussi d'être de plus en plus nombreux à semer pour résister, à défendre concrètement les semences paysannes et fermières en les faisant vivre dans les jardins et dans les champs. Ils ne pourront pas mettre des policiers derrière tous les paysans et tous les jardiniers...
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Printemps 2013 : une situation catastrophique !
Un bilan climatique s'impose après un hiver maussade et un printemps particulièrement agité !
Ces quelques chiffres permettent d'apprécier l'ampleur des dégâts et les conséquences catastrophiques à venir pour les cultures maraîchères et autres productions agricoles pour les mois à venir. Les pertes et retard dans les productions sont importants. Cette situation est d'autant plus catastrophique sur le plan économique, qu'elle succède à une année 2012 déjà difficile.
Après un mois de mars froid, et un mois d'avril proche des normales saisonnières, le froid a fait son retour en mai. L'ensoleillement du printemps a été déficitaire, les déficits dépassent 30%.
- Mois de février : la moyenne des températures maximales de : 10,8°c, et minimales: 3°C ; pluviométrie : 142 mm avec 20 jours de pluie.
- Mois de mars : agité, plus froid et moins ensoleillé que la normale, épisode tardif de neige, et fortes pluies. Moyenne des températures maxi 15°C, des mini 6°C ; pluviométrie e 140mm avec19 jours de pluie
- Avril : la douceur a fait une première apparition en milieu de mois rapidement suivie d'un nouveau rafraîchissement. La moyenne des T° maxi 17°C , mini 8°C ; 99mm avec 21 jours de pluie.
- Mai : les températures moyennes sont inférieures aux normales saisonnières, les anomalies froides sont très marquées (T°moyenne maxi 16°C, des mini 9°C)
Précipitations très abondantes, mois de mai le plus pluvieux depuis ces 25 dernières années, plus de 320 mm avec 25 jours de pluie, déficit d'ensoleillement. Parcelles inondées, terrains gorgés d'eau.
Ce bref rappel des conditions climatiques permet d'évaluer les difficultés traversées par les producteurs. En effet, les températures froides bloquent la croissance des légumes sous serre, dès leur plantation au mois d'avril, entraînant un retard de croissance. La combinaison de basses températures et d'hygrométrie importante accumulée fragilise les cultures les rendant vulnérables au parasitisme à venir dès un léger réchauffement.
Depuis le mois de février, au-delà du cumul de pluie, la fréquence des jours de pluie n'a pas permis le ressuyage des parcelles et l'accès au champ pour le travail du sol. Selon les parcelles, et la nature du sol, certains producteurs ont pu mettre en place des cultures plein champ, mais les basses températures et les fortes pluies du mois de mai, ont entraîné des pertes considérables sur les jeunes plants.
Actuellement, même si la situation s'améliorait les producteurs seront confrontés à la difficulté de se procurer des semences et jeunes plants pour renouveler les plantations, entraînant des coûts de production supplémentaires très importants. En effet, il faut au moins 2 mois pour obtenir un plant de légume pour les plantations de printemps, les disponibilités actuelles sont donc restreintes. De plus, le poste semences et plants avec la fertilisation, fait partie des charges les plus importantes des fermes maraîchères !
Les fortes pluies ont saturé les parcelles en eau, l'accès au champ et le ressuyage des parcelles est difficile, les plantations à venir sont d'ores et déjà fortement compromises selon la nature des sols et l'exposition des parcelles pour rattraper certaines cultures d'été.
Cette succession d'années difficiles pose plus que jamais la problématique des structures maraîchères et souligne l'importance des serres pour assurer une production moins dépendante des conditions climatiques. Même si les productions sous abri vont accuser du retard, les serres permettent toutefois une protection des cultures face aux aléas climatiques.
Malgré les difficultés traversées, les maraîchers privilégient l'approvisionnement des paniers en AMAP au détriment des autres circuits de commercialisation comme les marchés ou la RHD, en retour de la relation de confiance établie et de l'investissement des AMAPiens.
Aussi, face à cette situation critique nous en appelons à la compréhension et à la solidarité de toutes et de tous, car les paniers risquent fort d'être peu diversifiés et étoffés!
Festival de la transition à Cluny
L'inter amap pays basque a participé à la rencontre du collectif de Miramap à l'occasion du festival de la transition à Cluny du 24 au 26 mai 2013.
3 membres de l'IAPB ont pu, au travers des conférences et ateliers, se rendre compte que le pays basque est en route vers la transistion. Ce séjour a été consacré à un gros temps de réflexion sur Miramap et à la participation aux activités du festival.
Concernant la rencontre de Miramap qui s'est déroulée toute la journée du dimanche. Nous étions en compagnie de 2 personnes des amap de la gironde avec lesquelles nous travaillons sur le montage du réseau amap aquitaine.
Une longue discussion a tourné autour du financement des postes des 2 salariés du réseau et des frais engagés par les missions confiées. Une recherche d'opportunités est déjà engagée. Ces dernières auront un impact sur la vie de notre réseau tant par les relations entretenues avec l'agriculture paysanne, que par notre dynamisme au travers de projets qui dépassent la vie de nos amap. Un large volet de partenariat s'ouvre bien évidemment avec l'agriculture biologique paysanne et locale, nous serons amenés à faire un point sur nos liens avec les structures qui appuient cette approche.
Un suivi du dossier de réécriture de la charte a été présenté. Après un retour des travaux locaux d'ici juin, un recensement des propositions sera effectué, un nouveau travail sera réalisé lors des rencontres Miramap de décembre 2013. Le texte ainsi écrit sera alors validé en assemblée général au 1er trimestre 2014.
Une séance de travail entre Miramap et le Mouvement de l'Economie Sociale a aussi attiré notre attention sur le fait que des réseaux se créent pour « proposer un autre projet de société basé sur des valeurs de solidarité, de partage et de réciprocité ».
D'autres assemblées générales ont eu lieu à ce même moment (Enercoop, Terre de liens, La Nef, le Mes, Attac... ce qui nous a permis de rencontrer un maximum d'interlocuteurs.
Au delà de ces réunions, fonctionnait le festival avec ses tables d'information, conférences, ateliers, rencontres, moment de convergence. La délégation de l'IAPB a privilégié les thèmes liés à l'agriculture et aux démarches collectives et bien évidemment le temps de convivialité !
Toutefois nous avons planché sur , notre rapport à l'argent, le scénario afterres, collectif de la transition, l'habitat non conventionnel, l'agriculture urbaine, la psychologie et la sociologie de la transition...
Drôles de moments que nous font vivre cette inter amap pays basque, sachez que tout le monde peut participer à ces aventures !
Réécriture de la charte des AMAP
Le chantier est lancé au Pays Basque !
Le 20 avril une vingtaine de personnes concernées par les AMAP se sont réunies pour réfléchir sur l'intérêt et la manière de réviser la charte AMAP écrite en 2013.
Cette rencontre a bénéficié de la présence de Marie Gaudfernau technicien du Mouvement Interrégional des AMAP et de la mise a disposition du restaurant scolaire du collègue Chantaco de Saint Jean de Luz.
Marie nous a proposé une méthode de réflexion dynamique et très participative.
L'occasion nous a été donnée de réfléchir sur l'apport de la charte actuelle, mais aussi des difficultés qu'elle représente pour la bonne marche des AMAP.
Les participants étaient issus de 13 AMAP différentes. Dans la continuité, 5 personnes sont à l'œuvre pour faire la synthèse des travaux, et certaines d'entre elles vont commencer à remplir le document de restitution fourni par MirAMAP.
Une prochaine rencontre pour valider le positionnement des AMAP du Pays Basque sur la question de la charte sera organisée en juin.
Comme prévu lors de l'assemblée générale, cette 2ème réunion se fera dans un endroit le plus central possible afin de favoriser la participation des groupes de l'intérieur.
Dès que nous aurons trouvé une salle, une invitation vous parviendra.
Naissance de la première AMAP d'Espelette
La 27ème AMAP au Pays Basque
Par un vote à l'unanimité, le 21mars 2013, dans la salle à coté de l'église, l'AMAP d'Espelette est née. En présence de 12 futurs AMAPiens, et de 3 représentants de l'Inter AMAP Pays basque.
En tout, cette AMAP démarre avec 17 signataires de contrat (5 personnes présentes lors de la première réunion étant en principe également partantes). Quel maraicher fournira cette AMAP ? Il s'agit de Francis Larrea de Mendionde, qui propose une rareté, un contrat légumes/fruits. Et le premier panier, celui dont on se souvient toujours, sera livré fin mai ou début juin, selon Francis.
Francis Larrea ayant précisé, lors de la première réunion, que son rythme idéal se situerait entre 20 et 30 paniers, l'AMAP d'Espelette peut encore accueillir de nouveaux membres. L'IAPB soutiendra la démarche en activant son réseau.
Déjà les détails logistiques sont mis en place :
- la visite préalable chez le maraîcher est prévue
- la distribution se fera tous les jeudi à partir de 18h30 sous préau du marché couvert.
Un membre du groupe a accepté d'être la personne-relais entre le groupe et l'IAPB.
A noter que c'est avec 1 eusko que plusieurs membres de l'AMAP d'Espelette ont réglé leur adhésion à l'IAPB .
Pour toute information concernant les adhésions à cette AMAP, contactez : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
où inscrivez-vous en remplissant le formulaire ci-dessous.