Vous étiez au courant ?
LURRAMA 2024 Une table d'info des AMAP du Pays Basque
>>> Participer |
Accueil
ALIMENTATION
QUELLE AGRICULTURE POUR DEMAIN ?
Un dossier de BastaMag
De plus en plus éloignée des villes, l'agriculture paraît de plus en plus abstraite pour une partie des populations urbaines. Pourtant, les différentes manières de cultiver, de pratiquer l'élevage et de produire impactent directement notre alimentation et notre environnement, ainsi que la santé des exploitants et des travailleurs agricoles.
D'un côté, le modèle productiviste qui, sous prétexte d'être en mesure de nourrir le monde, recourt allègrement à la chimie (pesticides, engrais de synthèses), voire aux OGM et aux manipulations génétiques. De l'autre, d'autres modes de production et de distribution se développent, comme le bio ou l'agroécologie... Privilégiant la qualité, le maintien d'exploitation à taille humaine et les filières locales, à la différence de l'agrobusiness.
Un très bon dossier à consulter sur le site de BastaMag
Le maraîchage bio au Pays Basque
L'inter-AMAP et BLE : une même voix !
Au mois de juillet dernier, B.L.E et l’Inter AMAP Pays- Basque ont donné une conférence de presse commune durant la distribution des AMAP de Quintaou à Anglet.
L’objectif de cette conférence de presse était de présenter ensemble l’état des lieux du maraîchage bio en Euskal-Herri, de souligner les attentes et besoins du secteur, et d’interpeller notamment les collectivités territoriales locales pour d’une part qu’elles maintiennent du foncier agricole à destination du maraîchage bio et d’autre part, qu’elles inscrivent le maraîchage bio comme activité économique à développer dans leur politiques publiques. Cette conférence nous a permis de parler d’une même voix entre les producteurs bios et les consommateurs bios et nous allons continuer à renforcer ce partenariat entre les deux structures.
Inondations et calamités agricoles
Les inondations du 4 juillet dernier n’ont pas épargné les maraîchers. Des maraîchers situés notam- ment sur Ispoure, Itxassou, Halsou, Ordiarp ont perdu parfois jusqu’à 90% de leur outil de travail.
Une visite de la DDTM accompagnée des syndicats et en présence de BLE a eu lieu chez Dominique Zamponi le 10 juillet. Cette visite bien que rapide a permis une fois de plus de rappeler la réalité du maraîchagediversifié, en AB, à savoir peu de reconnaissance, peu d’aides finan- cières spécifiques, dossier calamité agricole globalement pas adapté.
Cette situation est assez « insensée » alors que jamais la demande de légumes bios locaux n’a été aussi forte et jamais il n’y a eu autant de projet d’installation en maraîchage bio sur le territoire.
B.L.E continue donc ce travail « syndical » pour la défense, la reconnaissance et l’accompagnement du maraîchage diversifié notamment en AB. Petite lueur d’espoir, certains maraîchers ont pu pour la 1ère fois bénéficier de la calamité agricole pour 2013. Gageons que ça ne soit qu’un début.
La nouvelle Charte des AMAP
La nouvelle Charte des AMAP est arrivée !
la nouvelle charte des AMAP a été adoptée à l’unanimité par l’Assemblée Générale du MIRAMAP, le samedi 15 Mars 2014 à Ribécourt en Picardie !
Lancé en juin 2012, le chantier participatif de réécriture de la charte des AMAP a permis de redéfinir ensemble les enjeux, valeurs, principes et règles qui concourent à faire de l’AMAP une alternative concrète pour soutenir une agriculture vivante sur les territoires.
A la suite d’un processus de ré-écriture participative inter-régionale, qui a permis à plusieurs centaines d’AMAP de contribuer (paysans et amapiens), les Assises nationales pour la nouvelle charte (décembre 2013) ont conduit à l’élaboration d’un texte clair, ouvert et politiquement très solide.
Les notions de souveraineté alimentaire, de co-producteurs, d’éducation populaire, d’évaluation participative, de rupture avec l’agro-chimie, de refus de l’appropriation mercantile du vivant, de défense des semences paysannes, d’invitation à disséminer "l’esprit AMAP", ..., marquent une prise en compte remarquable des évolutions sociétales intervenues depuis l’écriture de la charte de 2003. Tout en restant fidèle à l’orientation donnée par la première charte des AMAP, cette nouvelle charte nous offre un horizon très enthousiasmant pour continuer à faire vivre et à développer cette belle alternative.
Conformément aux engagements pris lors des Assises et afin de respecter le processus de construction collectif, la nouvelle charte des AMAP a été proposée pour validation formelle à l’Assemblée Générale du MIRAMAP (suite à un travail d’amélioration, de mise en page et sans modification de fond, en janvier et février 2014).
Suite à cette validation, la nouvelle Charte des AMAP entre donc en vigueur et nous invitons tous les acteurs locaux des AMAP à se l’approprier ! Le concept d’AMAP appartient à toutes celles et tous ceux qui œuvrent localement dans le sens de la charte des AMAP, sans exclusive : l’AMAP est un bien commun que nous voulons continuer à faire vivre dans un esprit de co-responsabilité et d’ouverture.
Cette nouvelle charte est aussi un message d’espoir pour l’avenir du mouvement : les AMAP, après plus de 10 ans d’alternatives, ont gardé toute leur vitalité et ne cesse d’innover pour la transformation sociale et écologique de l’agriculture et de notre rapport à l’alimentation.
Nous vous invitons à diffuser la nouvelle charte des AMAP très largement : au sein des réseaux, des AMAP, des partenaires et des institutions locales.
Vous trouverez ici quelques outils qui pourront vous aider pour cette diffusion.
A très bientôt,
Le collectif du MIRAMAP
Semences de ferme interdites de facto
Paysans transformés en contrefacteurs
Le Sénat a voté à l'unanimité le 20 novembre 2013 une loi contre la contrefaçon qui s'applique aux semences et aux paysans (et plus tard, c'est sûr, aux jardiniers), transforme les paysans en contrefacteurs, et interdit de facto les semences de ferme.
Le lendemain, le Sénat en a remis une couche en votant un accord international sur le brevet qui fait à son tour de tout agriculteur qui utilise ses propres semences un délinquant dès que ses cultures sont contaminées par des gènes brevetés, et permet là aussi la saisie de sa récolte.
C'est gravissime !
Quand on regarde la discussion et les votes au Sénat, on se pince. 5 groupes de sénateurs sur 6 avaient repris l'amendement du collectif "Semons la biodiversité", excluant les semences et les paysans du champ de la loi contre la contrefaçon. Et puis tous l'ont retiré sur simple promesse qu'on en reparlerait plus tard, alors même que le texte de loi en train d'être voté criminalisait les paysans et permettait aux firmes de leur envoyer la police.
Un essai d'explication de ce qui vient de se passer, de ses conséquences et de son sens est ici :
Paysans transformés en contrefacteurs, semences de ferme interdites de facto
La bataille n'est pas finie : cette loi va repasser à l'Assemblée Nationale en Février. Une loi pour l'avenir de l'agriculture sera votée en janvier. Et un nouveau règlement européen des semences soumis en janvier au Parlement européen. A chacun d'agir pour que les élus se réveillent ou se ressaisissent.
A nous aussi d'être de plus en plus nombreux à semer pour résister, à défendre concrètement les semences paysannes et fermières en les faisant vivre dans les jardins et dans les champs. Ils ne pourront pas mettre des policiers derrière tous les paysans et tous les jardiniers...
{jcomments on}
La réussite d’Alternatiba ouvre la voie aux mobilisations futures
En mobilisant plus de 10 000 personnes sur l'urgence et la justice climatique,
Alternatiba a tenu ses promesses ce dimanche 6 octobre à Bayonne.
Le stand de l'Inter-AMAP Pays Basque n'a pas désempli !!!!
Un succès qui tient essentiellement à la participation et à la disponibilité des personnes qui ont accepté de le tenir afin de renseigner le public, venu nombreux en cette belle journée de dimanche.
Merci à Marion, Christine, Tifenne, Maryse, Marie-Claude, Philippe(s)... pour leur précieux coup de main !
Les demandes de contacts affluent et nous ferons de notre mieux pour les diriger vers les groupes correspondants.
Dès le samedi, des centaines de personnes avaient participé aux deux tables rondes du Forum sur le changement climatique organisé à la Faculté de Bayonne, ou au Forum off qui se tenaient dans les ruelles du Petit Bayonne. Le grand amphi s'est révélé insuffisant avec ses 400 places et plus de cent personnes n'ont pu assister aux scéances du matin et de l'après-midi.
Le cap des 10 000 personnes était franchi dès 14H30 le dimanche pour un magnifique Village des alternatives qui s'est ouvert au public dès 9H00 du matin. Le Village et ses 15 espaces thématiques était tellement dense qu'il était impossible de voir toutes les alternatives concrètes qu'il proposait à la découverte de ses visiteurs. Là, encore, de très nombreuses conférences et ateliers ont du refuser du monde, malgré le fait qu'il s'en tenait souvent 6 ou 7 au même moment.
Le centre de Bayonne, habituellement désert le dimanche, fourmillait de gens. Nous estimons à plus de 12 000 le nombre de personnes venus à Alternatiba. Au delà du bilan quantitatif, le fait marquant de cette journée, c'était le sourire lisible sur chaque visage et l'énergie collective et positive qui se dégageait de cette foule rassemblant largement au delà des convaincus.
Comment utiliser l’Eusko dans nos AMAP
L'Inter-AMAP Pays Basque est membre du réseau Eusko
Comme nous l'avions annoncé dans un article précédent, outre la cotisation Inter-AMAP que nous pouvons déjà payer en Eusko, il est important que nous puissions payer une partie de nos aliments dans la monnaie locale. Quelques AMAP ont déjà mis en place cette pratique (Petit Bayonne, Hasparren, St-Jean-de-Luz – Donibane).
Afin d'aider les autres groupes à organiser cette action, deux membres de l'Inter-AMAP (également membres d'EuskalMoneta) vont entreprendre un « tour des AMAP » pour en expliquer les modalités en s'appuyant notamment sur l'expérience des AMAP pilotes.
Rappel : pour utiliser l'Eusko, que l'on soit consommateur ou paysan, il faut être adhérent à EuskalMoneta.
Une monnaie complémentaire (telle que l'Eusko) a pour objectif de développer l'économie locale en favorisant les échanges entre petits commerces de proximité, agriculture paysanne et consommateurs.
Anne-Sophie Guillon et Emmanuel Castagnet, deux cop'cinel-e-s, membres référents de l'Inter-AMAP pour l'utilisation de l'Eusko, prendront très prochainement contact avec chaque AMAP afin de planifier avec elles leur intervention sur un jour de distribution.